« Faire peu, mais faire bien ». Telle pourrait être la devise de l’association Accueil Réfugiés Vals du Dauphiné (ARVDD), qui accompagne vers l’autonomie les familles disposant du statut de réfugié.

En 2015, après avoir pris connaissance dans les médias d’un évènement terrible (un enfant migrant échoué sur une plage turque), un petit collectif se constitue sur le secteur des Vals du Dauphiné. Une première réunion d’information est organisée. Elle réunit près de 100 personnes.

Par la suite, des actions se concrétisent rapidement. En contact avec les Centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), l’association s’occupe de réfugiés qui quittent ces centres, pour les aider à trouver un logement, s’y installer, trouver un travail et devenir autonome.

Soutien matériel et administratif

L’accompagnement se fait tant sur le plan matériel (rénovation et agencement du logement, récupération de meubles et d’électroménager, emménagement) que sur le plan administratif et juridique (aide aux inscriptions scolaires, à la recherche d’emploi…). Accueil Réfugiés permet aussi une mise en lien avec les autres initiatives du secteur, telles le Secours Populaire, Emmaüs, Osez Groupe….

« Notre réussite, c’est lorsque les personnes accompagnées sont en capacité de partir vivre ailleurs, de manière autonome souligne Daniel. A ce moment-là, on peut se dire que notre mission est vraiment accomplie ! »

Parmi les personnes soutenues par l’association, il y a J., qui a dû quitter la République Démocratique du Congo (RDC) il y a 4 ans. « Nous l’avons aidé à retrouver une vie stable. Il a trouvé un emploi en boulangerie industrielle et a même pu acheter une maison ! se félicite Daniel Couvert, l’un des membres actifs de l’association. Maintenant, son combat consiste à pouvoir ramener ses enfants, qui sont restés en RDC, mais c’est difficile… ».

Informer le grand public

L’association s’est également donnée la mission d’informer le grand public aussi largement que possible, à travers des interventions dans les établissements scolaires, des pièces de théâtres ou des expositions/conférences.

Malheureusement, elle manque de bénévoles pour réaliser toutes ces actions et souhaiterait rajeunir la moyenne d’âge de ses bénévoles, afin de donner un souffle nouveau à ses actions.
L’association se félicite d’avoir déjà pu accompagner 8 familles depuis sa création. Et Daniel de conclure : « Ça reste peu, mais c’est déjà bien ! »